La culture est devenue aujourd’hui un secteur économiquement viable à forte valeur ajoutée. Ainsi, « grâce à la libéralisation de la radio et de la télévision et à la commercialisation, la marge de progression du secteur de la culture à l’échelle mondiale serait de l’ordre de 10% c'est-à-dire beaucoup plus élevée que dans beaucoup d’autres secteurs industriels et commerciaux »[1]. Si dans les pays développés, elle génère un flux financier considérable, par contre dans les pays à faibles revenus, elle demeure quantité négligeable dans les politiques de développement. Cet état de fait s’explique, selon, Colin Mercer par « une mauvaise appréhension ou même une reconnaissance incomplète de l’objet de nos réflexions, la culture »[2].
En choisissant d’enseigner et de former dans les métiers des arts et de la culture dans le cadre de l’UFR-CRAC, l’Université Gaston Berger veut doter ce secteur d’une expertise avérée susceptible d’en faire un véritable vecteur de développement en phase avec les exigences de la mondialisation.
Il convient de remarquer que la diversité et la richesse de la culture en Afrique en font une denrée précieuse. Aussi faudrait-il en tirer le meilleur profit. Les besoins de formation et les offres de débouchés professionnels sont réels et prometteurs. Une formation académique et un apprentissage de qualité dans les arts du spectacle, art visuels etc. qui :
Cette formation aux métiers des arts et de la culture répond parfaitement aux besoins en cadres (dirigeants d’entreprises culturelles, chargés de projets, chargés de mission etc.) exprimés par les organisations professionnelles privées du secteur, du Ministère de la culture et par les collectivités locales.