Conférence de l’Amicale des étudiants de l’UFR des Lettres et Sciences Humaines.

L’Amicale des étudiants de l’UFR LSH a organisé,  ce Jeudi 24 Février 2022, à l’amphi de l’UFR CRAC, une conférence sur le thème « La littérature africaine existe-t-elle ? ». Cette conférence est animée par l’éminent  écrivain, Boubacar Boris Diop, et a vu la participation du Directeur de l’UFR LSH, du PER, PATS et des étudiants. Le Professeur Babou DIENE, spécialiste de la littérature africaine, a été choisi comme Modérateur de la conférence.

D’emblée, le Directeur de l’UFR LSH, le Professeur Magatte NDIAYE, a félicité les étudiants pour l’organisation de cette activité scientifique qui répond à l’objectif 4.5 du Plan Stratégique 2021-2025 de l’UGB, à savoir « Assurer une animation scientifique permanente, à travers l’organisation de grandes conférences, colloques et journées scientifiques ».

Dans cette perspective, cette conférence marque le point d’orgue d’une série de manifestations scientifiques initiées par l’UFR LSH. Sur ce point, Monsieur NDIAYE souligne que cette conférence permet un échange d’expériences, de méthodes d’approche et d’outils d’analyse entre les étudiants et les professeurs sur ce thème d’actualité.

Quant au conférencier M. Boubacar Boris Diop, il a retracé l’historique de la littérature africaine depuis la période coloniale. A ce propos, il estime que la délimitation de la littérature africaine est complexe, en ce qu’elle ignore les frontières. A cet égard, M. DIOP rappelle la dimension de  l’intertextualité de la littérature. Et dans cet espace  de l’interférence des textes littéraires, il existe une littérature africaine qui est loin d’être  un bloc monolithique.

Il ressort de son analyse que l’existence de cette littérature relève de critères de définition basés sur différentes conditions, à savoir la langue et les frontières héritées de la colonisation.

Pour répondre à cette interrogation, M. Boubacar Boris DIOP revendique une écriture dans les langues nationales, apte à intégrer toutes les voix d’Afrique.

Un moment d’échanges entre le conférencier et le public a mis fin à cette belle rencontre scientifique.